Bonjour,
Dans de nombreuses pratiques d’hypnose, on part d’un objectif formulé par le conscient, puis on utilise des techniques hypnotiques pour l’atteindre.
J’ai le sentiment que cette logique peut parfois enfermer dans un paradigme « productiviste » ou « performantiel », où l’on exécute un plan mental — alors même que ce plan peut être intimement lié aux blocages que l’on cherche à dépasser.
Par exemple, dans le programme « Émotions », on apprend à ancrer une émotion sur commande. C’est une compétence précieuse dans certains contextes, mais ne faut-il pas aussi se demander si certaines émotions ne jouent pas, parfois, un rôle de garde-fou face aux excès ou aux dérives du mental ?
Ma question est donc : comment éviter, en hypnose, de simplement renforcer une orientation imposée par le conscient ? Est-ce là une limite inhérente à l’approche hypnotique actuelle ?
Merci !