Alexandre Huet

Postée le

15 août 19h01

Bonjour,

Dans de nombreuses pratiques d’hypnose, on part d’un objectif formulé par le conscient, puis on utilise des techniques hypnotiques pour l’atteindre.

J’ai le sentiment que cette logique peut parfois enfermer dans un paradigme « productiviste » ou « performantiel », où l’on exécute un plan mental — alors même que ce plan peut être intimement lié aux blocages que l’on cherche à dépasser.

Par exemple, dans le programme « Émotions », on apprend à ancrer une émotion sur commande. C’est une compétence précieuse dans certains contextes, mais ne faut-il pas aussi se demander si certaines émotions ne jouent pas, parfois, un rôle de garde-fou face aux excès ou aux dérives du mental ?

Ma question est donc : comment éviter, en hypnose, de simplement renforcer une orientation imposée par le conscient ? Est-ce là une limite inhérente à l’approche hypnotique actuelle ?

Merci !

Suivre son cœur, peu importe les conséquences. Vivre sans regret.

Bonjour,

Y'a t'il un réel bénéfice à faire les exercices debout plutôt qu'assis ou allongé ? Pour ma part, il me semble plus aisé d'atteindre un état d'hypnose en étant assis ou allongé.

L'approche de Kévin et Bruno sur le charisme est intéressante, car notre recherche de charisme cache souvent un paradoxe subtil. En effet, le désir de développer du charisme naît d'une profonde envie de plaire, d'être vu et reconnu. Cependant, comme le souligne Kévin, les individus charismatiques démontrent plutôt un certain détachement vis-à-vis du regard des autres. Ainsi, le paradoxe du charisme se révèle: pour le devenir, il est nécessaire de cesser de vouloir l'être et de s'engager à la place en quête de d'authenticité.