Sln

15 juin 15h09

Je souris :) Je ris même : mieux vaut en rire…

Aux éclats ! J’ai lancé ce programme un peu de loin, intriguée par l’expérience de la Némésis dans « Écrire sa légende personnelle ».

J’ai bien fait! Je fais carton plein ! Avec de bonnes montées de larmes, des crises de colère et un sacré remue méninges sur toutes les évocations… Y a du boulot ;)

J’était persuadée n’avoir peur de Rien (sauf de la peur que les autres ressentent et, avec elle, de la peur de la finitude et, encore à l’extrême, de la peur de la Mort de l’Autre)…Après ce premier chapitre, je comprend mieux mes difficultés actuelles et je suis bienheureuse de ma psychanalyse avec la grande Gianola :))) Et pourtant j’ai des parents parfaits et géniaux ;))) Va comprendre Charles…

Beaucoup beaucoup beaucoup d’émotions donc et très intenses pour chaque. Je conseille vraiment de refaire les bases de l’auto-hypnose avant de se lancer la dedans pour les « débutants »… et même pour les « aguerris » dont je croyais faire partie…

Bilan des courses : J’ai l’impression d’être une peureuse déséquilibrée, de fait ;) avec une palme d’or pour l’injustice que je croyais placée derrière l’abandon au premier chapitre et qui s’est avérée la plus violente - colère énorme, irrépressible à casser des choses ou à s’automutilée - j’ai résisté mais petite, je le faisais ;). Et aussi, pour ceux qui vivront ce dilemme que j’ai vécu : drôle et étrange alliance ressentie entre « peur de l’abandon », vitale, intime (vers 3/4 ans? Naissance de mon petit frère que j’adore) et « peur du rejet », viscérale, collective (vers 7/8 ans projetée par l’ascenseur social dans une école primaire de campagne ; venant des tours hlm d’une grande métropole) … Entre frousse bleue d’être seule (recherche de l’amour fusionnel impossible / sélection drastique d’amitié exclusive) et besoin irrépressible de solitude et d’isolement des jours entiers enfermée chez moi afin d’éviter les « gens » et plus encore les groupes de pouvoir ou autres, potentiellement jugeant ou évaluant ; hors « sûrs » triés sur le volet. Tout comme humiliation et trahison, ces deux peurs résonnent à armes égales et elles sont entrées en vibration douloureuse avec ce métier (choisi au départ par passion) mais qui m’use dans sa nécessité de lutter bêtement et jusqu’à épuisement pour sa reconnaissance et sa valeur d’exception (soit disant) à chaque seconde : architecte… Et… Pas de bol… Dès que je sors, j’attire tous les regards mais pas le travail ;) alors que je voudrais être transparente. Juste transparente.

Comme mon monstre-démon! J’ai adoré les jeux de rôles de la bestiole à nourrir! Je me suis beaucoup amusée entre le fauteuil et le canapé ;)

Merci. Pour tout

Pour ce travail passionnant !

Pour cette découverte, aussi, qui (me) paraît évidente après cette écoute mais que je n’avais pas vue ainsi : le parallèle (voire la presque synonymie que vous établissez) entre « blessures » et « peurs »…

Merci, aussi, pour la référence à Pierrakos et à sa lignée, de fait : je ne connaissais pas : madame Lise éclipse un peu tout le monde avant elle ;)

14 juin 19h26

J’ai dû stopper l’exercice (il faut tout de même beaucoup de ressources et de connaissance de soi - rythme cardiaque froncements de sourcil… pour s’auto-réguler et sortir dès que l’on sent que cela dérape ;).

Les séries des bases et celles des approfondissements sont à faire et à refaire avant ce genre d’explorations intenses !!!

Mon mentor… c’est la Mort …. Une énorme silhouette drapée de tissus dont Jao senti le vide depuis l’extérieur de la grotte magique (mon refuge) et cachant une ombre noire longiligne - les films de sciences fiction n’ont qu’à bien se tenir - et portant une lanterne ; aux allures du grand ermite du tarot de Marseille…

Bref… Mon insconscient « positif » à la Erickson s’emballe un peu je crois :))) Je crois très bien savoir pourquoi je tombe sur cette Mentor - le maître Absolu dirait Hegel - mais je vais faire une petite pause dans le délire : ma superbe sorcière polymathe ; prêtresse de la Connaissance et devant laquelle tout le monde se pousse n’est pas de taille ;) Sachant que la Némésis se donne pour l’Ignorance puisante, brute et compacte (formée par une sorte de trinôme très XVIIIeme : un gras prelat armé jusqu’aux dents, une cartomancienne filoute et roublarde et un empoisonneur-tuent sans scrupule :)

Aller… Bonne fin de voyage à tous !

Ma devise : « L’infini dans le fini. » pour une superbe sorcière au milieu d’une forêt. La sorcière se transforme en eau verte de la lagune de Venise quand je l’incarne !

Pas encore de musique ;)

Merci mille et une fois pour ces incroyables expériences !!!

Je suis en parallèle sur le peaufinage du Conseil de Genie (toute l’après-midi d’hier) …

C’est de la folie !!!

J’ai passé l’après-midi sur la création et le peaufinâge de ce conseil. J’ai vécu une expérience incroyablement riche et passionnante dont on mesure très bien la puissance potentielle au quotidien. Je suis fin prête :) Âmes sensibles s’abstenir tout de même : même avec les bons fusibles, les imaginations débordantes peuvent vite se laisser embarquer à laisser tout ce petit monde se balader dans leur appartement, en salle de réunion très sérieuse ou en transit vélo / voiture réflexif :)))

13 juin 18h51

Bien… Alors… Pour ma part… J’ai adoré « Écrire sa propre légende (que je déguste avec parcimonie!) et, même si je découvre cette application (et cette école de l’Arche) je suis une grande adepte de l’auto-hypnose (découverte dans le deuil très lourd et très violent que je traverse depuis deux ans - j’entame d’ailleurs une formation complète à Nantes ce mois-ci) mais là…

On atteint des sommets de délires ;) Alors… Certes... Je n’ai pas encore le level « grimlins » de Bruno S. Mais je me suis faite complètement débordée par mon imagination.

La table - magnifique et toujours en verre de Murano et acier Eiffel - était prévue pour 10 conseillers (voir précédent message sur la création du premier conseiller ;). Après le premier, le Président Hegel, j’ai vu débarquer, une Angélique échevelée, la Marquise des Anges de mon enfance… Je vous laisse imaginer la drôle de tête du luthérien Président Souabe :))) … Et… ensuite… Sans que je puisse contrôler l’affaire, un défilé imaitrisé : Un souffreteux Leonard de Vinci qui s’est assis gauche de Hgl, un panache Alexandre Le Grand à droite (et là Hegel n’a pu se retenir de hausser un sourcil d’admiration ultra contenue sur ma capacité d’attraction ;) une Hypathie hiératique, une sévère Ninon de Lenclos toisant sa pauvre caricature Angelique ; un brumeux Jung (que fait-il là, je le connais si mal celui-là) ; une Barbara Cassin plus vivante et brillante et hautaine que jamais et enfin un ironique Casanova (au moins un pote séculier et psychologiquement proche pour la pauvre Angelique).

9. Il restait une place. J’attendais le dernier. Le président m’a alors fait un bref signe de tête pour m’assoir en bout de table, face à lui. Je passe le reste. C’est secret défense ;))

Merci Merci Merci!!! Je sens que je vais enfin la finir cette thèse !

Ah oui… J’oubliais : les vitraux de la salle (plafond, murs et sol) ce sont les 78 cartes - superbement cisèlées en style XVeme - du tarot de Marseille. Du grand délire je vous dis …. Merci encore !

J’ai un consiglio de 10 conseillers à constituer. Le premier, le Président du Conseil, c’est Hegel. J’ai eu du mal à le maîtriser dès son entrée. Loin de la marionnette, il a commencé à fureter partout, à la recherche de mon travail encyclopédique sur notre culture et notre histoire européenne (à partir de lui ;) et que je peine à boucler… Depuis des années ;)

Mon lieu de conseil est juste…. incroyable… Bluffant même !!! J’aimerai tant le bâtir et le partager !!! Sorte de salle plafond, plancher et sols en verres multicolores (Murano à côté c’est une bagatelle) tenus par un système de structures d’acier / dentelles … à la Eiffel. Sous terre mais rétro éclairé. Je crois que je vais le dessiner… Bon. Je triche un peu. Mon imagination est débordante. Imaitirisable même (celle d’une architecte-philosophe ;)

En revanche… Pour la technique du miroir… Je n’arrive pas à vivre vraiment pleinement ce reflet : Il me perturbe et me bloque dans la transe. Je regarde alternativement un œil puis l’autre puis le visage entier et, franchement, dans ces allers et retours incessants, ma trombine ne m’inspire pas trop le décollage …

Voilà! Quoiqu’il en soit merci à vous pour cette idée généreuse « de genie » !!!!

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