J’ai dû stopper l’exercice (il faut tout de même beaucoup de ressources et de connaissance de soi - rythme cardiaque froncements de sourcil… pour s’auto-réguler et sortir dès que l’on sent que cela dérape ;).
Les séries des bases et celles des approfondissements sont à faire et à refaire avant ce genre d’explorations intenses !!!
Mon mentor… c’est la Mort …. Une énorme silhouette drapée de tissus dont Jao senti le vide depuis l’extérieur de la grotte magique (mon refuge) et cachant une ombre noire longiligne - les films de sciences fiction n’ont qu’à bien se tenir - et portant une lanterne ; aux allures du grand ermite du tarot de Marseille…
Bref… Mon insconscient « positif » à la Erickson s’emballe un peu je crois :))) Je crois très bien savoir pourquoi je tombe sur cette Mentor - le maître Absolu dirait Hegel - mais je vais faire une petite pause dans le délire : ma superbe sorcière polymathe ; prêtresse de la Connaissance et devant laquelle tout le monde se pousse n’est pas de taille ;) Sachant que la Némésis se donne pour l’Ignorance puisante, brute et compacte (formée par une sorte de trinôme très XVIIIeme : un gras prelat armé jusqu’aux dents, une cartomancienne filoute et roublarde et un empoisonneur-tuent sans scrupule :)
Aller… Bonne fin de voyage à tous !
Commentée le À la recherche de nos peurs
15 juin 15h09
Je souris :) Je ris même : mieux vaut en rire…
Aux éclats ! J’ai lancé ce programme un peu de loin, intriguée par l’expérience de la Némésis dans « Écrire sa légende personnelle ».
J’ai bien fait! Je fais carton plein ! Avec de bonnes montées de larmes, des crises de colère et un sacré remue méninges sur toutes les évocations… Y a du boulot ;)
J’était persuadée n’avoir peur de Rien (sauf de la peur que les autres ressentent et, avec elle, de la peur de la finitude et, encore à l’extrême, de la peur de la Mort de l’Autre)…Après ce premier chapitre, je comprend mieux mes difficultés actuelles et je suis bienheureuse de ma psychanalyse avec la grande Gianola :))) Et pourtant j’ai des parents parfaits et géniaux ;))) Va comprendre Charles…
Beaucoup beaucoup beaucoup d’émotions donc et très intenses pour chaque. Je conseille vraiment de refaire les bases de l’auto-hypnose avant de se lancer la dedans pour les « débutants »… et même pour les « aguerris » dont je croyais faire partie…
Bilan des courses : J’ai l’impression d’être une peureuse déséquilibrée, de fait ;) avec une palme d’or pour l’injustice que je croyais placée derrière l’abandon au premier chapitre et qui s’est avérée la plus violente - colère énorme, irrépressible à casser des choses ou à s’automutilée - j’ai résisté mais petite, je le faisais ;). Et aussi, pour ceux qui vivront ce dilemme que j’ai vécu : drôle et étrange alliance ressentie entre « peur de l’abandon », vitale, intime (vers 3/4 ans? Naissance de mon petit frère que j’adore) et « peur du rejet », viscérale, collective (vers 7/8 ans projetée par l’ascenseur social dans une école primaire de campagne ; venant des tours hlm d’une grande métropole) … Entre frousse bleue d’être seule (recherche de l’amour fusionnel impossible / sélection drastique d’amitié exclusive) et besoin irrépressible de solitude et d’isolement des jours entiers enfermée chez moi afin d’éviter les « gens » et plus encore les groupes de pouvoir ou autres, potentiellement jugeant ou évaluant ; hors « sûrs » triés sur le volet. Tout comme humiliation et trahison, ces deux peurs résonnent à armes égales et elles sont entrées en vibration douloureuse avec ce métier (choisi au départ par passion) mais qui m’use dans sa nécessité de lutter bêtement et jusqu’à épuisement pour sa reconnaissance et sa valeur d’exception (soit disant) à chaque seconde : architecte… Et… Pas de bol… Dès que je sors, j’attire tous les regards mais pas le travail ;) alors que je voudrais être transparente. Juste transparente.
Comme mon monstre-démon! J’ai adoré les jeux de rôles de la bestiole à nourrir! Je me suis beaucoup amusée entre le fauteuil et le canapé ;)
Merci. Pour tout
Pour ce travail passionnant !
Pour cette découverte, aussi, qui (me) paraît évidente après cette écoute mais que je n’avais pas vue ainsi : le parallèle (voire la presque synonymie que vous établissez) entre « blessures » et « peurs »…
Merci, aussi, pour la référence à Pierrakos et à sa lignée, de fait : je ne connaissais pas : madame Lise éclipse un peu tout le monde avant elle ;)